19 septembre 2012
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Pour nous autres, parisiens, Bruxelles est la capitale européenne la plus accessible puisqu'elle n'est située qu'à un peu plus de 3 heures de route de Paris. Sachant cela et ayant déjà participé à deux éditions antérieures de la journée sans voitures, je désirais ardemment profiter de l'édition 2012, d'autant que la météo prévue serait splendide! C'est sans difficultés que je convainquis Véronique et Julien, collègues et amis, de m'accompagner et nous quittâmes Paris le dimanche 16 septembre 2012 à 6 heures du matin pour profiter de la Journée sans voitures qui s'étend de 9h à 19h. Une fois sur place vers 9h20, je dus me garer en périphérie de Bruxelles puisque la police nous empêchait d'y entrer en voiture et comme j'étais le seul à emmener un skateboard nous nous retrouvâmes à marcher pendant plus d'une heure vers le centre-ville à la recherche de vélos à louer! Bien sûr, je ne marchais pas vraiment puisque je faisais des aller-retours sur ma planche à roulettes en accompagnant Véro et Julien et en fulminant contre le sort qui nous faisait chercher des vélos! Heureusement, le temps était superbe!
Enfin, vers 11h30 je finis par trouver une borne de location de bicyclettes et mes deux amis purent rouler à ma vitesse!
Les premières heures de la journée furent surtout consacrées au tourisme,
à la dégustation des bières belges
et, sur la Grand Place, à celle des célébrissimes moules-frites avec un excellent Sancerre!
Les premières heures de la journée furent surtout consacrées au tourisme, à la dégustation des bières belges et, sur la Grand Place, à celle des célébrissimes moules-frites avec un excellent Sancerre! En suite de quoi, avec la bonne volonté de Julien et de Véronique, nous partîmes à la recherche d'un parcours très roulant qui commence au Parc du Cinquantenaire, avenue de Tervueren (Tervurenlaan en flamand). 
Là, comme à chaque Journée sans voitures, l'ambiance y était festive et joyeusement anarchique: on retrouve un peu de son enfance quand on peut faire "ce que l'on veut" à des endroits où c'est habituellement interdit. Des centaines de vélos, quelques rollers et des dizaines de skateboarders (surtout en longboard puisqu'environ 270 néerlandais avaient fait le déplacement pour cette Journée!),
se partageaient ce somptueux boulevard sous un ciel bleu strié de quelques nuages d'altitude. En voyant les si nombreux longboarders hollandais, dont beaucoup de jeunes filles qui savaient à peine pousser leurs planches et encore moins prendre une descente à "haute vitesse",
je compris que pour beaucoup de jeunes, le longboard n'est qu'un accessoire de mode "tendance". Peu de skateboarders cherchaient vraiment à aller vite (ou plutôt aussi vite que possible) en descente.
Là, comme à chaque Journée sans voitures, l'ambiance y était festive et joyeusement anarchique: on retrouve un peu de son enfance quand on peut faire "ce que l'on veut" à des endroits où c'est habituellement interdit. Des centaines de vélos, quelques rollers et des dizaines de skateboarders (surtout en longboard puisqu'environ 270 néerlandais avaient fait le déplacement pour cette Journée!), se partageaient ce somptueux boulevard sous un ciel bleu strié de quelques nuages d'altitude. En voyant les si nombreux longboarders hollandais, dont beaucoup de jeunes filles qui savaient à peine pousser leurs planches et encore moins prendre une descente à "haute vitesse", je compris que pour beaucoup de jeunes, le longboard n'est qu'un accessoire de mode "tendance". Peu de skateboarders cherchaient vraiment à aller vite (ou plutôt aussi vite que possible) en descente. Quant à nous trois, arrivés au début de la longue descente de cette avenue (pour un skateboarder urbain), comme convenu je partais "sur les chapeaux de roues" suivi de près par Julien qui filmait ma descente. Une descente pas très rapide, pas très longue, mais très plaisante sous un ciel radieux! Puis l'avenue de Tervueren étant un très beau parcours,
nous la suivîmes jusqu'au Ring, le boulevard autoroutier qui entoure Bruxelles, pour la reprendre en sens inverse et profiter d'une autre superbe descente!
nous la suivîmes jusqu'au Ring, le boulevard autoroutier qui entoure Bruxelles, pour la reprendre en sens inverse et profiter d'une autre superbe descente! Ce jour-là ma vitesse maximale fut de 43.4 km/h, une vitesse de pointe modeste par rapport à celle des vrais descendeurs, mais suffisante pour que je m'amuse bien!
En 2013, je compte bien approcher des 50 km/h, voire les dépasser! De retour à côté du Parc du Cinquantenaire j'offrais une tournée de bières à Véronique et Julien pour les efforts et la patience dont ils firent preuve en me suivant! C'était la moindre des choses!
En 2013, je compte bien approcher des 50 km/h, voire les dépasser! De retour à côté du Parc du Cinquantenaire j'offrais une tournée de bières à Véronique et Julien pour les efforts et la patience dont ils firent preuve en me suivant! Le temps filait et le "tourisme roulant" reprit ses droits. Nous retournâmes vers le centre-ville à la recherche d'un café accueillant pour finir cette très belle journée par une gaufre Bruxelloise.
Enfin, vers 18h50 la Journée sans voitures touchait à sa fin et nous reprîmes le chemin en direction du lieu où ma voiture était garée. A ce titre je félicite les autorités bruxelloises qui jusqu'à la dernière minute interdisent le passage à l'habituelle circulation automobile! A Bruxelles on ne fait pas les choses à moitié!
A condition qu'il ne pleuve pas, je serai présent à l'édition 2013 de la Journée sans Voitures de Bruxelles: si des skateboarders qui aiment la vitesse, et pas seulement en descente, et qui cherchent l'effort physique intense dans un cadre unique (une capitale sans voitures c'est rare) veulent "brûler" l'asphalte en ma compagnie, qu'ils n'hésitent pas à me contacter!
Merci à Véronique et à Julien pour leur patience, leur générosité et leur gentillesse!
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